En France, outre les aspects de notre système cités précédemment, dont nous pouvons nous enorgueillir :
· bac en 12 ans pour un grand pourcentage d’élèves d’une même classe d’âge.
· école maternelle, qui fut de tous temps le « fleuron » de notre système.
· accueil de tous les élèves (demi-pension, internat, avec encadrement par un personnel éducatif)
· Evaluation diagnostique très élaborée (évaluation CE2/6ème/Brevet/ Baccalauréat)
il nous faut cependant admettre nos échecs :
Ø Le « collège unique » ne saurait faire oublier la sélection qui s’opère et est simplement reportée de 11 ans à 16 ans sous couvert d’égalité des chances.
Ø Si globalement l’écart entre les élèves français n’est pas dans les comparaisons internationales, trop préoccupant, néanmoins, une observation plus fine montre que les résultats à la marge sont inacceptables :
· 8 à 9% des jeunes d’une classe d’âge sortent du système éducatif sans qualification et souvent sans la moindre gratification !
· Le taux de chômage des moins de 25 ans est le plus élevé des pays développés.
· Les meilleures de nos grandes écoles sont réservées aux enfants des enseignants du 2ème degré et des familles aisées. L’accès des enfants des classes modestes à ces mêmes formations a été divisé en valeur absolue par 2 ou 3 au cours des 20 dernières années.
· L’orientation en Lycée Professionnel en fin de 3ème concerne très majoritairement les enfants issus de classes modestes.
En conséquence, nous devons :
· améliorer la qualité de la formation de base : combattre l’illettrisme en favorisant la maîtrise de la langue française.
· adapter l’offre de formation aux demandes des entreprises, en transformant l’enseignement professionnel.
Il est aussi urgent de prendre en compte certains échecs de notre système éducatif dans les domaines suivants :
· l’apprentissage des langues vivantes.
· l’enseignement artistique
· l’enseignement scientifique