Entreprenariat Educatif Européen
      

Propositions pour la Loi d'Orientation de 2004

III. UNE ORGANISATION ACADEMIQUE DES ENSEIGNEMENTS DOIT S’ACCOMPAGNER D’UNE REFONTE TOTALE DE LA FORMATION INITIALE ET DE LA FORMATION CONTINUE DES ENSEIGNANTS : DUREE ET CONTENUS DE FORMATION DOIVENT ETRE PROFONDEMENT MODIFIES.

Nous sommes les seuls en Europe, avec le Luxembourg, à recruter avant de former !

La formation actuelle est jugée trop théorique et trop brève par les intéressés et les « employeurs ».

Il nous faut former à l’Université des professionnels et non des spécialistes d’une discipline en 3 ans :

·         recruter les meilleurs (revoir les épreuves des concours de recrutement) (réinstaurer éventuellement le pré-recrutement – type IPES).

·         placer les professeurs  stagiaires, pendant deux ans en situation d’alternance entre le lieu de formation, (actuel IUFM) et le milieu professionnel (EPLE de tous types) afin de les responsabiliser progressivement.

·         par conséquent, introduire un service partagé pour les actuels formateurs des IUFM (enseignants–chercheurs) et une formation de formateurs pour les responsables d’établissement, engagés dans ce nouveau processus.

·         valider cette formation, la compléter tout au long de la carrière, en fonction des besoins du service.

La comparaison avec d’autres modèles européens et la prise en compte des recommandations des institutions européennes font apparaître la nécessité de développer de nouvelles compétences chez les élèves et donc chez leurs professeurs :

·         il faut les former au travail en équipe avec d’autres professionnels

·         les former à la relation avec les parents d’élèves, les entreprises, les partenaires culturels.

·         les former au travail avec des groupes d’élèves à besoins spécifiques

·         les familiariser avec la gestion et l’administration d’une organisation (telle qu’un établissement scolaire)

·         les préparer à la pratique de plusieurs langues vivantes et à l’utilisation courante des nouvelles technologies

IV.  L’AUTONOMIE DES ETABLISSEMENTS NE CONSTITUE PAS UNE FIN EN SOI. ELLE EST A CONSIDERER COMME LE MOYEN LE PLUS EFFICACE POUR MODERNISER LE SERVICE PUBLIC D’EDUCATION ET LE RENDRE PLUS PERFORMANT.

 

La mise en œuvre de la Stratégie Ministérielle de Réforme rend l’autonomie des établissements indispensable. L’attribution globale de moyens avec contrôle a posteriori implique une responsabilisation plus forte des acteurs de terrain, un pilotage décentralisé par objectifs et donc un  renforcement du pouvoir du Conseil d’Administration et du Chef d’établissement.

 

Si l’on s’inspire  des pratiques en cours  dans les autres pays européens, qui ont prouvé leur efficacité, on devrait également prévoir un statut d’autonomie pour les établissements du premier degré.

 

Les programmes doivent rester  nationaux, les diplômes également. L'autonomie de l’établissement est donc clairement délimitée. Elle doit s’exercer dans le mode d'organisation et la gestion :

·         financière

·         des moyens horaires

·         des ressources humaines

 


 

Dans son livre : "Virage européen ou mirage républicain? Quel avenir voulons-nous?", Nelly Guet démontre la sclérose du système éducatif français et fait des propositions européennes.