Entreprenariat Educatif Européen
      

La GRH à l'Education nationale entre contraintes et possibles

Finlande : la cohésion

Dans un pays où l’éducation est « nationale », quatre décennies ont été nécessaires pour modifier les fondements du système éducatif

En 1964, commencent les discussions au Parlement ayant pour objectif de garantir l’égalité des chances et de remplacer le système de présélection précoce par un système scolaire intégré.

En 1972, la « Peruskoulu » ou « Collège unique » voit le jour. On assiste parallèlement au transfert des compétences de l’Etat vers les communes.

En 1980, a lieu une réforme en profondeur des programmes  qui s’accompagne de la  suppression des classes dans le cycle terminal des lycées et de la suppression des cours de niveau dans le tronc commun (CP-3ème).

En 1990, une seconde vague de réformes conduit à la suppression de l’Inspection scolaire, au renforcement des responsabilités des communes et des écoles, à l’introduction de l’évaluation interne et des TICE

En 2003, le concept de la formation tout au long de la vie s’impose à tous et une politique d’innovation se met en place dans tout le pays. Elle s’accompagne du développement de l’enseignement des langues vivantes, des sciences, des mathématiques et de l’école virtuelle.

 

Une Direction nationale de l’enseignement (National Board of Education) élabore avec le Ministère de l’Education, les objectifs éducatifs, les contenus et les méthodes. Six provincesdisposent d’un département de l’Education et de la Culture. Les communesjouent un rôle prépondérant. L’établissement est au coeur du système. Les chefs d'établissement sont: des managers bien perçus par les parents, au sein des collectivités locales.


 

Dans son livre : "Virage européen ou mirage républicain? Quel avenir voulons-nous?", Nelly Guet démontre la sclérose du système éducatif français et fait des propositions européennes.